mardi 15 mai 2007

Du cordyceps à Ganzi

Le vieux Gompa
Le temps est exécrable et nous consacrons cette journée à explorer la ville. Nous visitons un vieux monastère très fréquenté par les tibétains de Ganzi : Da Gompa. A l’intérieur, de très beaux piliers rouge et or et des moines qui prient avec un accompagnement de tambours.


Le cordyceps

Dans les rues de Ganzi, on ne peut manquer de remarquer sur les trottoirs un petit commerce bien particulier, celui du Cordyceps. Il s’agit d’un champignon qui s’est implanté dans le corps d’une chenille, qui l’a complètement parasitée, jusqu’à la mort. Ce champignon ne peut se rencontrer que dans les prairies de ces plateaux d’altitude du Sichuan ou du Qinghai, aux alentours de 4000 m. Lors du passage de cols élevés, nous avons remarqué ces petits groupes de tibétains, venus là en moto, et qui, agenouillés dans l’herbe, recherchent le précieux champignon. Les vertus médicinales sont très nombreuses et décrites, en français, sur de nombreux sites internet qui le commercialisent depuis longtemps.
Nous retrouverons ce petit commerce dans toutes les villes visitées dans la province du Kham.





Quelques liens sur le sujet :
PasseportSanté.net
masantenaturelle.com
Wikipedia (anglais)
Dans les rues de Ganzi
Le spectacle est dans la rue, et on peut y faire des rencontres captivantes.





L’école tibétaine
Encouragés par le jardinier, nous rentrons dans une propriété et nous dirigeons vers les bâtiments. Nous sommes accueillis par une grande femme très distinguée, dans une vaste cuisine de collectivité. Nous sommes très vite installés devant des bols de thé tibétain au beurre de yack, nous goûtons également un peu de tsampa et des beignets en tortillon, délicieux. La maison est très belle, richement décorée, beaucoup de photos sur les murs.Notre hôtesse parle anglais a little bit et nous apprenons que la maison est la « base administrative » de la nonnerie que nous avons visité ce matin (sans intérêt). On nous présente à quatre lamas âgés qui prient dans une chapelle puis nous apprenons que cette femme est directrice de la clinique tibétaine de Ganzi et de l’école de filles tibétaine installée dans les bâtiments tout proches.


Sur sa proposition, nous visitons l’école de 8 classes et son internat. Les classes sont très décorées, l’effectif est réduit, et nous percevons une bonne activité pédagogique… Nous assistons à une leçon de chant. En revanche nous ne parvenons pas à échanger la moindre phrase avec le professeur chargé de l’anglais …est-ce notre accent ?



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