mardi 2 octobre 2007

Les étapes de notre voyage

Le projet
Nous avons presqu’un mois ! Partis le 6 mai, nous ne rentrerons que le 4 juin. L’année dernière, à la fin de notre voyage dans le Sichuan, nous nous étions promis de revenir dans cette région du Kham plus tibétaine que chinoise ...

10 mai, Kangding
C’est donc la troisième fois que nous résidons dans cette petite ville à mi-chemin entre la Chine et le Tibet. Nous retrouvons le petit hôtel tibétain, le même dortoir que l’an dernier, ...

11 mai, il neige à Tagong
Nous arrivons à Tagong avec la neige et le chauffeur du petit autobus qui nous a conduits là en 4 heures a fort à faire car son essuie-glace est hors-service !!

12 mai, Le grand chorten de Daofu
A 9 heures, lors de notre départ de Tagong, il neigeote encore. Après le col (3950m), les paysages deviennent plus verdoyants et boisés et nous traversons de petits villages aux maisons rutilantes....

Ganzi (Garzé en tibétain)
Ce matin, il y a tant de chose à découvrir sur le chemin qui nous mène de l’hôtel jusqu’au grand monastère que nous mettons 1:30 pour parcourir 1,5 Km. Quelle moyenne ! Ganzi est situé à 3600 m mais nous n’en souffrons pas, notre acclimatation a été parfaite....

Des cordyceps à Ganzi
Le temps est exécrable et nous consacrons cette journée à explorer la ville. Nous visitons un vieux monastère très fréquenté par les tibétains de Ganzi : Da Gompa ...

De Ganzi à Manigango
Aujourd’hui nous quittons Ganzi pour un trajet de 100 km vers Manigango, deux cols de plus de 4000m à franchir...

Manigango
Le temps est incertain mais meilleur qu’hier, nous décidons une excursion au Xilun Hai, lac Xinlu en chinois, Yulhin Latso en tibétain. Nous partageons un taxi avec 5 jeunes chinois et rejoignons rapidement l’entrée du parc à 15 km...

Dege
De retour au village de Manigango, nous rencontrons un équipage inoubliable : deux moines dans la force de l’âge, bien bâtis et bien chaussés escortent une nonne âgée et invalide ...

Dege, les monastères
Nous montons lourdement dans les ruelles du quartier tibétain qui domine Dege, puis en redescendant, nous prenons à l’envers l’alignement de monastères. Le premier rencontré est le collège monastique. Il est très grand et dès l’entrée, c’est le choc : un cloître !

Dege, l'imprimerie
L’Imprimerie (Derge Parkhang) est une annexe du monastère visité hier. Elle date de 1730. La bâtisse est considérée comme un édifice religieux car les tibétains, en grand nombre tournent autour en priant ...

de Dege à Baïyu
Hier, nous avons négocié le transfert jusqu’à Baïyu en mini-van : 300 Yuans (30 euros) pour 100 km, 3 heures de trajet. En effet, il n’y a aucune liaison en autobus entre les deux villes...

Katok
Aujourd'hui nous montons au monastère de Katok. Il est situé en pleine montagne à 4000 mètres d'altitude, isolé, inaccessible. J'avais lu quelques bribes sur l'Internet qui décrivaient ce coté bout du monde...

Baiyu
Jour de repos, forcé. Il n’y a pas de bus pour continuer notre route : le prochain est demain à 6:30 ! Espérant le retrouver en fête, je décide de revenir au monastère de Baïyu...

Le retour
Nous nous présentons à 6:20 au départ du bus, c’est une petite épicerie qui sert de gare routière, le bus est presque plein et de nombreux voyageurs attendent pour acheter leur billet ! Les places vont être chères…

jeudi 24 mai 2007

Retour vers Chengdu

Nous nous présentons à 6:20 au départ du bus, c’est une petite épicerie qui sert de gare routière, le bus est presque plein et de nombreux voyageurs attendent pour acheter leur billet ! Les places vont être chères…Par-dessus les voyageurs qui jacassent en chinois, je tente d’expliquer que j’ai un avion à prendre à Chengdu demain… pur mensonge bien sur, mais c’est notre seule chance de quitter Baïyu aujourd’hui.
On finit par me proposer un billet pour Kangding, je le prends (35 €) et nous montons dans le bus, Ouf !. C’est l’équivalent de deux étapes, comment va-t-on enchaîner, ou passerons-nous la nuit prochaine ? Mystère !



Nous n’avons pas les meilleures places, et le bus est minable. Pourtant notre longue route jusqu’à Luhuo ne sera interrompue qu’à deux reprises : une durite explosée réparée au chatterton et un arrêt de solidarité devant un bus similaire versé dans le fossé. Dans notre propre bus déjà comble, nous récupérons une bonne partie des passagers naufragés !! Douze heures de trajet dans des conditions difficiles et l’unique chauffeur n’a pas été relayé ! Il repartira demain à 6 :00 pour le second tronçon (sans nous !).

mercredi 23 mai 2007

Baiyu

Jour de repos, forcé. Il n’y a pas de bus pour continuer notre route : le prochain est demain à 6:30 !
Espérant le retrouver en fête, je décide de revenir au monastère de Baïyu. Hélas, il est calme et désert…
Les moines vaquent à des tâches domestiques, sans enthousiasme. Je visite quelques salles où de jeunes moines confectionnent des statues liturgiques en beurre de yack (lié avec de la farine d’orge).


Je suis hélé par un jeune tibétain, un pinceau sur l’oreille qui m’entraîne dans les sous-sol du temple. Six ou sept jeunes sont là qui réalisent de grandes peintures décoratives (tangkas) destinées au monastère. Les toiles sont tendues verticalement (2x3 m environ), des échafaudages sont installés et les peintres s’activent avec leurs pinceaux minuscules : des miniatures de 6 m² !

Ces jeunes sont gouailleurs et moqueurs, mais j’admire leur travail, je leur montre mon petit livre du panthéon bouddhiste. Ils s’intéressent aux textes tibétains et aux gravures. Je prends des photos, d’eux et de leurs toiles. Le climat a bien changé lorsque je les quitte et ils me raccompagnent sur la place.

Je descends ensuite dans un autre sous-sol où des tibétains confectionnent du papier dans des grands bacs et gravent à la lumière du jour des plaques de bois pour l’impression xylographique : des mantras et des images de divinités. C’est du beau travail. J’achète trois mantras anciens.

Au retour, je remarque de très beaux tapis tibétains séchant sur un balcon. Je hèle la jeune femme sur la terrasse en lui montrant les tapis. Elle descend m’ouvrir et me confie à sa mère, qui me permet d’admirer les tapis de près et me reçoit dans sa cuisine. Elle m’offre du thé au beurre qu’elle baratte avec un mixer ! Il est très bon. Puis elle me propose une tsampa sucrée délicieuse et un grand bol de yaourt (de yack). Je me régale ! Quel accueil chaleureux !


Pendant cette longue visite, Régine est restée en ville, a rejoint le petit restau chinois qui nous sert de cantine depuis deux jours et s’est jointe à un trio de femmes pour confectionner des raviolis à la chaîne… avec des baguettes.

mardi 22 mai 2007

Katok

Aujourd'hui nous montons au monastère de Katok. Il est situé en pleine montagne à 4000 mètres d'altitude, isolé, inaccessible. J'avais lu quelques bribes sur l'Internet qui décrivaient ce coté bout du monde, l'ancienneté de sa construction et le calme serein qui y régnait. Quelques voyagistes avertis avaient intégrés cette destination dans leur circuit d'aventures…


Hier, nous avions sondé les prix auprès des nombreux taxis qui traînaient dans la grande rue : la tendance était autour de 300/400 Yuans (30/40 euros), pour rejoindre cette destination escarpée. Nous trouvons un véhicule en bon état, son chauffeur a une sale tête et ne sourit pas beaucoup… mais après une petite négociation, il nous propose 280 Yuans et nous partons avec lui pour 2 heures et demi de piste chaotique et poussiéreuse.






Dans la première heure, nous tombons sur une étrange entreprise installée entre la piste et la rivière : des cabanes de bois, un grand hangar fragile, cela respire le provisoire et l’improvisé. La production est bien visible : de très grandes statues liturgiques en cuivre repoussé. L’exécution est parfaite, du grand art ! Une escouade de chinois et de tibétains s’affairent autour de leurs établis et la musique saccadée du marteau frappant le cuivre nous étonne. Que font-ils de ces statues magnifiques, pourquoi ici dans ce coin perdu, loin de toute agglomération ? La réponse nous sera donnée lors de notre visite du monastère : un temple est en construction et les statues lui sont destinées.


Notre chauffeur tente un passage en force… et s’embourbe jusqu’aux essieux ! Les échanges sont limités, mais nous comprenons vite qu’il ne s’en sortira pas tout seul, et que l’aide ne peut venir que de nous car, au fond de cette vallée, nous sommes très isolés. Nous tirons sur les sangles de toutes nos forces jusqu’à la rupture de l’une d’elles, ce qui m’aurait envoyé valdinguer au loin sans les réflexes de Régine. En poussant c’est mieux, et sans trop nous salir, nous gagnons la partie.

Les paysages sont somptueux le long de la rivière et lors de la raide montée en lacet. Notre petit van enfile les 1000 m de dénivelé sans broncher, jusqu’au site du Katok-Gompa. Il est très bien situé, très haut et très isolé comme nous l’attendions, les images de Google Earth étaient fidèles et récentes.



Pourtant le chantier de construction du temple attire notre attention : ce temple détonne dans l’ensemble monastique, son architecture est très sinisée et la rotonde vitrée au tiers supérieur n’est pas bien authentique… on nous construit là un édifice fantoche destiné aux touristes… Nous remarquons également un chantier de construction sur la crête au dessus de Katok, un col ? une nouvelle route ? on se rappelle aussi les géomètres croisés ce matin le long de la rivière…Quel dommage !!


Dans l’enceinte du gompa, nous rencontrons le Rimpoché local : arrivé en 4x4, il est transporté à bras d’hommes vers un baldaquin de bambou. Je le prends en photo et lui serre la main, c’est un grand et beau vieillard de 80 ans, qui ne peut plus marcher. Son escorte le transporte jusqu’au plus haut du monastère, je les suis ! Mon cœur éclate, ça monte raide jusqu’à 4060m !

Quelques tachi delek avec le sourire m’autorisent à entrer dans la demeure du patriarche. Je grimpe jusqu’en haut sur la terrasse d’où je vois Régine bien en dessous qui approche. Un moine va la chercher.

Nous entrons alors dans le saint des saints de Katok, la chapelle du Rimpoché où des moines bienveillants nous présentent les objets de culte les plus précieux : conques, hautbois… Je laisse discrètement une photo du DL sur le pupitre du Rimpoché.
En sortant nous conversons un moment avec un moine d’une quarantaine d’années à la carrure imposante. Il ressemble à l’un de nos amis… Il nous propose d’aller manger chez lui et nous offre de minuscules pilules de couleur qu’il absorbe devant nous pour nous rassurer.

Nous redescendons à la voiture, le chauffeur quitte le monastère et au premier virage, il stoppe et coupe le moteur ! Aie !! Je devine la suite : « La somme convenue, c’était pour monter, si vous voulez redescendre, il faut doubler le prix … » Il faut du sang-froid et du culot pour se sortir d’une telle situation, nous rassemblons nos affaires et faisons mine de quitter le véhicule. Je crie très fort (en français) … Aucun argent n’a été versé et il comprend vite que nous ne nous laisserons pas intimider, et que s’il veut ses 280 Yuans il a intérêt à nous redescendre. Ce qu’il fait d’ailleurs sans en rajouter. En bas, à Baiyu nous lui verserons 300 yuans.

lundi 21 mai 2007

de Dege à Baïyu

Hier, nous avons négocié le transfert jusqu’à Baïyu en mini-van : 300 Yuans (30 euros) pour 100 km, 3 heures de trajet. En effet, il n’y a aucune liaison en autobus entre les deux villes qui appartiennent à deux préfectures différentes. Le chauffeur est pile à l’heure devant l’hôtel. La route est magnifique, c’est une piste empierrée tout du long et le profil est descendant : notre destination est située à 3000 m seulement, c’est le point bas de notre périple sur le plateau tibétain. Nous suivons la belle rivière Jinsha, (Sables d’or), qui en fait deviendra le YangTsé un peu plus loin… Des plages de sable bordant des eaux brunâtres portées par un courant puissant.


A l’approche de Baïyu, le monastère de la ville se découpe sur une crête. Construit au XVII° siècle, ce monastère est un des six grands centres nyingmapa du Tibet.
Nyingma ("les anciens") date des années 750, elle est la plus ancienne secte tibétaine. Elle est également connue sous le nom de "secte rouge" car les lamas Nyingmapa portent une robe et un chapeau rouges. Leurs pratiques se basent sur huit Tantras fondamentaux. Cinq d'entre eux concernent la façon dont il faut vivre dans le monde et les trois autres la manière dont il faut le quitter. Pour ces moines, l'esprit est pur et c'est en rejetant toute influence extérieure que l'on peut ne faire plus qu'un avec Bouddha.
Dans le panthéon bouddhiste Padmasambhava (Guru Rinpoche) est la divinité centrale des Nyingmapa.


Le véhicule nous laissera dans la rue principale de Baïyu, bordée de grands arbres qui ménagent une bonne ombre que nous apprécions. Nous partons donc à pied, chargés de nos gros sac à dos en direction du monastère, qui apparaît sur les hauteurs dans toute sa splendeur. Tout en marchant nous percevons de la musique et des chants et devinons au loin une foule colorée… C'est notre jour de chance, nous tombons sur une fête religieuse devant le monastère, en l'honneur de Guru Rinpoche. Nous sommes dans la bonne semaine, la nouvelle lune n'a que quelques jours !
Notre arrivée sur la place devant le monastère est un grand moment. La place est noire de monde. Au centre, une vingtaine de moines dansent lentement au son des percussions installées sur une estrade. Tout autour, les villageois sont assis à terre, serrés en grappes. Nous sommes encombrés de nos gros sacs et nous les confions à la garde collective d’un groupe de femmes. Nous pouvons alors nous mêler à cette foule silencieuse et colorée.



Les costumes des moines dansants sont exubérants de couleurs, les chapeaux immenses masquent les visages mais les mouvements sont lents et sobres. Tous les instruments de musique tibétaine traditionnels sont de sortie. Longues trompes aux sons graves (Dungchen), gongs énormes suspendus, les hautbois (Gyaling) et autres flutes typiques…

La cérémonie ne dure qu’une demi-heure puis lentement, tout le monde se disperse et les moines (une bonne centaine) se rassemblent pour la distribution du repas.


Nous avons cherché longtemps la guest-house indiquée par Laura sur un forum de voyageurs : l'accueil est sympathique, deux jeunes femmes tibétaines nous proposent une grande chambre à deux lits. Malheureusement, le quartier est privé d'eau ! Des travaux pour l'édification d'un ensemble immobilier proche sont à la source (!) de ce problème. Cela semble durer depuis des mois… la chine construit beaucoup, mais se soucie peu des difficultés locales. Nous trouvons dans notre chambre des cuvettes disposées sur un râtelier de bois et des thermos d'eau chaude, l'eau froide est disponible dans un bidon et provient sans doute de la rivière toute proche! C'est la deuxième fois que nous sommes confrontés à ces pénuries locales (cf. Manigango)



dimanche 20 mai 2007

Dege, l'imprimerie et le temple

Lors de la visite de l’imprimerie, nous croisons un groupe de 6 russes, c’est notre seconde et dernière rencontre d’occidentaux…



L’Imprimerie (Derge Parkhang) est une annexe du monastère visité hier. Elle date de 1730. La bâtisse est considérée comme un édifice religieux car les tibétains, en grand nombre tournent autour en priant, un chapelet dans une main et un moulin à prière dans l’autre. L’édifice est bâti autour d’une cour intérieure étriquée, la couleur des murs, les rondins et les piliers décorés, les fenêtres, l’imposant bandeau noir surplombant forcent l’admiration. Les employés préposés à la tâche d’imprimerie s’activent avec une rapidité incroyable, ils impriment des mantras par un procédé de xylographie. Le Kanjur et le Tanjur, canons du bouddhisme tibétain est imprimé ici.



Le temple de Thangtong Gyelpo
Nous remontons tout le quartier tibétain très escarpé pour atteindre le petit temple Thangtong. Adossé à la montagne il présente une très belle vue sur la ville et sa vallée. L’intérieur du temple est finement décoré et les fresques qui couvrent les murs racontent la vie de Thangtong Gyelpo (1148).





Nous rencontrons le prêtre résidant à l’étonnante barbe blanche. Je lui montre un petit résumé du panthéon tibétain en français, qu’il parcourt attentivement. Il y découvre des gravures annotées en tibétain, puis il longe les murs du temple en tournant les pages du livre et s’arrêtant devant les peintures murales correspondantes. Il nous montre aussi la conque du temple (dungkar) de laquelle il tire des sonorités singulières.Ce petit temple détonne avec les monastères de la ville, majestueux et solennels, nous n’oublierons pas son curé barbu.




samedi 19 mai 2007

Dege, les monastères

Le collège
Nous montons lourdement dans les ruelles du quartier tibétain qui domine Dege, puis en redescendant, nous prenons à l’envers l’alignement de monastères. Le premier rencontré est le collège monastique. Il est très grand et dès l’entrée, c’est le choc : un cloître ! Une cour centrale gazonnée entourée d’une galerie sur deux étages sur les quelles donnent les cellules des jeunes moines. Elles sont nombreuses et toutes occupées. Le silence n’est qu’apparent, si l’on prête l’oreille on entend le bourdonnement des litanies venant de toutes ces loges.



Nous montons sur la terrasse bordée de nouvelles rangées de loges. Plusieurs moines ont ouvert leur fenêtre et essaient de communiquer avec nous. Ils acceptent de se laisser photographier. Nous ne croisons personne dans les galeries mais d'une terrasse, nous observons deux moines adultes qui passent dans toutes les chambres distribuant une petite liasse de billets à chacun des jeunes moines. L’argent de poche ?


Le monastère sakyapa
En descendant vers le centre, nous longeons 3 temples fermés, peut-être abandonnés. Leurs murs sont peints de trois couleurs en bandes verticales : rouges, blanches et grises. Ce sont les couleurs de la secte lamaïste Sakyapa. Les mêmes couleurs que dans le monastère de Manigango. La secte a été fondée au XIII° siècle, elle est plus connue sous le nom de "secte colorée" ou "secte rayée". La région Tsang au Tibet central est connue pour sa terre grisâtre, c'est de là que vient le nom Sakya : "terre grise". A la différence des autres sectes, les adeptes de Sakya peuvent se marier.

Nous admirons ensuite le monastère Lhundrupteng (Derge Gonchen ). Dévasté lors de la révolution culturelle, il a été reconstruit en 1987. La salle d’assemblée est très vaste, j’estime à 15 m la hauteur des piliers de bois laqué en rouge qui soutiennent la salle.


Nous reportons à demain la visite de la célèbre imprimerie et nous flânons en ville, admirant les coiffes des jeunes femmes.